(Encadrant : Thomas Gibon, Luxembourg Institute of Science and Technology)
Les méthodes de calcul reposant sur les tables d’entrées-sorties (TES) multirégionales (MRIO) sont capables de générer des estimations d’empreinte carbone à l’échelle de pays ou secteurs de l’économie. Puisqu’elles sont construites à partir de données de différentes sources (ou classifications différentes de pays en pays), ces TES sont en revanche relativement agrégées.
Il est également possible de calculer une empreinte carbone sur la base de la consommation finale, grâce aux études de consommation (le “panier moyen”) des ménages, et en les combinant à l’empreinte carbone des produits et services consommés (tels que présentés par exemple dans la Base Carbone de l’ADEME).
Chaque méthode a ses avantages et inconvénients. Le premier but de ce mini-projet est de comprendre comment sont calculées les empreintes. Ensuite, il sera proposé de comparer les différentes approches et d’expliquer les différences entre, les résultats de la base EXIOBASE (calculés dans le sujet 07), les calculs effectués par le SDES s’appuyant sur les tables entrées-sorties Eurostat et les données d’émissions de bases de données internationales, ou encore l’empreinte carbone telles que calculées par Carbone 4 [2].
Il pourra être intéressant de se focaliser sur une industrie en particulier (e.g. l’automobile) pour comprendre la différence entre les deux approches.
En conclusion, une synthèse présentera les principales limites de l’approche “empreinte”, avec l’approche “bottom-up” et l’approche “top-down”.
[1] Méthodologie du calcul de l’empreinte carbone “top-down” SDES https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2020-12/note_methodologique_empreinte_carbone.pdf
[2] Méthodologie du calcul de l’empreinte carbone “bottom-up” Carbone 4 https://www.carbone4.com/myco2-empreinte-moyenne-evolution-methodo