(Encadrant Arthur Clerjon, Justine Duval (CEA))
La décarbonation de nos sociétés passe par l’électrification des usages, une augmentation de la consommation d'électricité qui devra donc être décarbonée. Cette étude s’intéressera en particulier aux énergies renouvelables intermittentes (solaire et éolienne) dont les capacités pourraient être limitées par la## disponibilité des matières premières ou de ## budget de gaz à effet de serre (GES) fixés dans le cadre d’objectifs climatiques.
Pour apporter de premiers éléments de réponse à cette problématique, nous proposons d’aborder le sujet en trois temps :
Identification des ## matériaux critiques pour la construction de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes (étude bibliographique et discussion avec des chercheurs de l’écosystème).
Quantification ## l’intensité énergétique ainsi que l’intensité GES## de l’extraction de ces ressources (voire de la production complète des PV et éoliennes).
Étude de cas sur un ## scénario mondial de développement des capacités de production électrique : définition évaluation d’un indicateur permettant de rendre compte du taux de retour sur investissement énergétique global. Cet indicateur permettra d’évaluer l’impact de la raréfaction des ressources (ou du budget GES) sur le développement des énergies renouvelables intermittentes.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du travail de thèse Justine Duval sur la construction d’un modèle global d’allocation des moyens de production renouvelable intermittente à l’échelle mondiale.
Pour s’assurer de la réussite du projet et de la production de résultats intéressants pour la suite, l’encadrement sera donc assuré de façon régulière et continue tout au long du semestre.