(Encadrant : Pedro AFFONSO NOBREGA (MINES Centre PERSEE))
L'Organisation Maritime Internationale (IMO) a estimé que les émissions liées au transport maritime ont atteint environ 1076 MtCO2eq en 2018, correspondant à 2.89 % des émissions anthropiques globales pour cette année [1]. Dans ce contexte, le retour d'une propulsion totale ou partielle à la voile porte la promesse d'une forte décarbonation du transport de passagers et de marchandises, avec différentes initiatives en cours (, , , etc.). L'objectif de ce sujet est de s'interroger sur la pertinence de l'utilisation de la voile pour le transport de passagers en Méditerranée, notamment dans les liaisons entre le continent et les îles (Corse, Sardaigne, etc.), où une activité touristique intense peut engendrer des nuisances importantes. En effet, en 2024, environ 4 400 000 de passagers ont transité par les ports de commerce de Corse, dont 4 000 000 par les liaisons régulières (ferries) [2]. Dans quelle mesure le transport de/vers l'île pourrait être assurée par des embarcations à voile ? Quelles technologies existent ? Quel potentiel de réduction de GES ? Au-delà de la réduction des émissions de ces émissions, quels avantages et quels inconvénients ? Quels freins au déploiement ? Quel coût supplémentaire ?
Estimation des émissions de GES associés au transport de passagers de/vers la Corse en ferry et avion à partir des statistiques de la CCI de Corse.
Réalisation d’un état des lieux des technologies existantes et projets en cours pour la propulsion assistée à la voile.
Etude de cas: quantification des impacts sur une ligne Corse-continent (e.g. Toulon-Ajaccio)
[1] IMO. Fourth IMO Greenhouse Gas Study, 2020.
[2] CCI de Corse. Statistiques mensuelles de passagers des ports de commerce de Corse. Décembre 2024.